Jusqu’à mes dernières vérifications minutieuses, et des vérifications par d'autres collègues, le salaire de la présidente de l'OIIQ* demeure introuvable sur le site, ou mystérieusement camouflé sous des termes ou d'autres chiffres. En est également ainsi du salaire des 24 autres administrateurs de l'OIIQ, dont certains y siégeant étant même retraités du secteur médical.
Il nous est toutefois aisé de trouvé le salaire infirmière et infirmière clinicienne (via un lien nous redirigeant vers la FIQ**, qui elle le rend accessible aisément: http://www.fiqsante.qc.ca/publicfiles/documents/fiq_echelles-salariales_equite_2011-2015_fra.pdf ), ou encore le prix du permis d'exercice ou enfin le coût des formations continues de 20h exigées, obligatoires de l'OIIQ, (et souvent organisées par celle-ci).
Je me questionne sur les multiples sources de revenus de mon ordre professionnel, ses avantages financiers à exiger de ses plus de 72 000 membres 20h de formations accréditées dont chacun des crédits doit être payé de la poche même de l'infirmière, de la gestion des droits acquittés pour nos permis, des subventions récoltées, de la Fondation, de la gestion des prix d'honneur accordés etc.
Heureusement, d'après les dernières actualités au Québec, le vérificateur général y met le nez. Je crois que tout comme le chaos à l'intérieur de nos hôpitaux dénoncé depuis longtemps par la population, les professionnels de la santé, les patients et médias, nous sommes en train de découvrir une autre pointe d'iceberg, au niveau du $$$$ qui entre et sort de façon parfois suspicieuse dans notre populaires système de santé québécois.
Suis-je seule à croire qu'il serait bon d'y inviter une "UPAC*" ?
En lien avec ceci, vous êtes invités à consulter les pages de se site concernant les échelles salariales (FIQ) et le rapport financier (OIIQ).
*OIIQ: Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
**FIQ: Fédération Infirmières Québec
***UPAC: Unité Permanente Anti Corruption
