Hugo Pilon-Larose
La Presse Publié le 27 novembre 2013 à 17h53 | Mis à jour le 27 novembre 2013 à 18h22
La Presse Publié le 27 novembre 2013 à 17h53 | Mis à jour le 27 novembre 2013 à 18h22
Le conseil d'administration du
Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) doit d'ici
mercredi prochain prendre une décision sur l'avenir de la haute
direction du superhôpital, sans quoi une tutelle pourrait être imposée
par Québec.
C'est
ce qu'a annoncé le ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean
Hébert, qui est parti exceptionnellement de Québec cet après-midi pour
parler au C.A. du centre hospitalier, à l'Hotel Dieu de Montréal.
«Faut-il aller plus loin en nommant un accompagnateur ou encore une
administration provisoire ? C'est la décision que j'aurai à prendre la
semaine prochaine à la lumière de ce que le C.A. décidera», a dit M.
Hébert à la sortie de sa réunion. Le ministre de la Santé a également demandé que les cadres qui ont reçu des primes illégales les remboursent.
«Il est clair, comme le vérificateur général le suggère, que (le
directeur général du CHUM), Christian Paire, ainsi que les cadres qui
ont reçu de l'argent en trop, doivent le rembourser», a dit M. Hébert. Ce matin, le vérificateur général du Québec, Michel Samson, a dévoilé
dans son rapport que M. Paire avait reçu 168 000 dollars en primes sur
trois ans, en plus de toucher à un salaire de l'Université de Montréal,
contrairement aux règles établies par le Conseil du trésor. Le C.A. du CHUM, qui a approuvé ces primes, se rencontre ce soir lors
d'une assemblée publique. Le directeur général du superhôpital,
Christian Paire, devrait être présent à la rencontre.