« La réussitE appartient à tout le monde. C’est au travail d’équipe qu’en revient le mérite. » (Citation de Frank Picard)
La collaboration est une approche, une
vision. Ni forcée ni spontanée, elle peut s'apprivoiser et provenir d’un
profond désir de travailler avec les autres. Ensemble. La pratique de la
collaboration est une manière efficace et satisfaisante d’offrir des soins de
santé. Bien que tous les acteurs des soins de santé peuvent y voir des avantages, le principal gagnant de la collaboration demeure le patient.
Pourquoi se battre lorsqu’on peut s’entendre : Le partenariat (St-Arnaud)
Selon ce qu'on m'a enseigné avec conviction à l'université, récemment, il y a quatre dimensions inter reliées comme avenue d'une meilleure collaboration (St-Arnaud):
- Finalisation : C’est le partage des objectifs et des finalités. Les buts communs.
- Intériorisation : C’est la prise de conscience qu’on forme une seule et même équipe. Cela implique une relation de respect mutuel, de tolérance et de confiance.
- Formalisation : L’ensemble des règles ou lignes de conduites dont se sont dotés les professionnels pour assumer leurs tâches.
- Délégation : Mécanisme mis en place pour diriger le travail de collaboration.

Comment Pourrons-Nous Réussir À Collaborer Ensemble ?
Toujours à l'intérieur de mes cours universitaires, on a tenu à ce que je comprenne bien, et que je me souvienne, afin d'améliorer ma pratique infirmière, quels étaient les déterminants d'une collaboration réussie. Je vous en présente quelques uns, (San Martinez-Rodriguez, 2005):
- La volonté de collaborer : Par la cohésion du groupe et la constance professionnelle dans le groupe. Dépend de l’éducation professionnelle, des expériences antérieures, de la maturité personnelle, de la réceptivité et de l’engagement professionnel.
- La confiance : C’est indispensable.
- La communication : La communication active et l’écoute active permettent la connaissance mutuelle et l’amélioration des processus de partage de l’information clinique. Au bénéfice du patient. Aide les professionnels à comprendre comment leur travail contribue aux résultats et objectifs de l’équipe, permet des négociations constructives, est un véhicule pour d’autres déterminants de la collaboration tel que le respect mutuel, le partage et la confiance mutuelle.
- Respect mutuel : Implique la connaissance et reconnaissance de la complémentarité de la contribution de la variété des professionnels dans l’équipe et dans l’interdépendance.
Et bien j'ai étudié sous la supervision de professeurs et chargés de cours si compétents, qu'ils m'ont convaincu d'appliquer ces principes dans ma pratique professionnelle quotidienne. Et je crois en cette philosophie. Voilà pourquoi j'ai maintenant de la difficulté à comprendre ce qui pousse certaines personnes de s'efforcer de diviser la population infirmière, en refroidissant le climat de travail, qui au Québec n'est déjà pas très chaud à la base, et en diminuant, et sous-estimant l'apport de chacune des "classes" (et je n'aime pas utiliser ce mot), d'infirmières, autant les infirmières (DEC, AEC) que les infirmières auxilliaires et autres professionnels de la santé, tout autant qu'ils sont, impliqués dans le rétablissement et la promotion du bien-être du patient.
Cela est d'autant plus frustrant que la population infirmière du Québec n'a pas été appelée à apporter sa contribution, en faisant valoir opinion, intention, connaissances, etc. Si l'OIIQ était une organisation démocratique, je crois qu'il en aurait été tout autrement concernant de dossier de formation DEC - BAC.
Ej je termine en vous posant la réflexion suivante:
Puisque l'OIIQ a comme mandat de défendre et d'assurer la sécurité du public, comment se fait-il que les citoyens bénéficiant des soins de santé au Québec n'aient aucun moyen démocratique d'apporter leurs intérêts et de défendre leurs droits, comme ils pourraient si bien en bénéficier, par exemple par un processus de vote et d'élection.