mardi 1 avril 2014

Des Ailes Politiques ?



DOPAGE ÉLECTORAL
Suite aux dérives médiatisées du maire de Toronto Rob Ford, je trouve la question plutôt légitime : Le dopage politique existe-il ? 

Malheureusement je ne peux pas citer Statistique Canada comme source d’information car l’Institut ne met pas à ma disposition (ce serait amusant – ou épeurant- surtout absurde- qu’elle le fasse) le nombre de déplacements, d’apparitions médiatisées, l’apport calorique versus la dépense énergétique, le nombre d’heures de sommeil, et ainsi de suite,  des Chefs de Partis. Si je détenais cette information… hmmm …. J’arrête volontairement ma phrase ici.

Sachant que le vieillissement normal entraine une diminution de l’endurance physique et psychique, une diminution ou un ralentissement de tous nos systèmes (ici, je ne parle que du corps humain, mais èa bien y penser, on pourrait l’appliquer aussi sur notre système de santé, notre système d’éducation, notre …. OK, j’arrête), je me demande sérieusement comment, par exemple, une femme de 65 ans peut tenir le coup, se montrant fraiche et dispose lors de ses apparitions publiques pendant une campagne électorale.

Et pourquoi voudrait-on s’intéresser à cette information ? Les citoyens n’ont-ils pas déjà peu de confiance et d’espoir envers le gouvernement québécois ? Voudrait-on remettre en doute leurs capacités à prendre des décisions ? Voudrait-on soulever la possibilité de faire des choix impulsifs? Voudrait-on se questionner sur leurs positions véritables face au Système de la Santé ? Voudrait-on savoir s’il existe des conflits d’intérêts avec des compagnies pharmaceutiques, des industries de génie médical, des ordres professionnels ou autres ? Voudrait-on souligner leurs opinions paradoxales face à la législation en matière de Drogue et Stupéfiants ou face à la culture de cannabis thérapeutique pour lequel certains patients détiennent une prescription médicale ?  Quel serait le but ultime de cette question ? Une simple et vulgaire tentative de salissage? Dieu seul le sait, le Diable s’en doute sans doutes. Oh! Pardonnez-moi cet écart, je ne veux pas aborder la laïcité. Pas ici. Ni maintenant.

Pauvreté et Justice Sociale
En écoutant Gabriel Nadeau-Dubois à La Première Chaîne de Radio-Canada, qui apportait, entre autre, que dans cette campagne électorale on aurait aimé entendre parler de pauvreté, de justice sociale, etc. et que personne n’en parle (là-dessus je ne suis pas d’accord Gabriel, QS en a parlé aux débats des Chefs, mais c’est vrai que ce sont les seuls). Bref, suite à l’émission, j’ai fait une petite dérive réflexive en pensant à la pauvreté, la justice sociale, l’inéquité sociale, système de santé à deux vitesse (le neutre et le ralentit), les conflits d’intérêts, la recherche, les pharmaceutiques, … pour aboutir jusqu’à … la drogue.
Mon esprit vagabondait en réfléchissant à certaines actualités récentes dont celle-ci : 

La Culture du Cannabis Thérapeutique
Le 31 mars 2014, Le Journal de Québec publiait la nouvelle suivante : « OTTAWA – Le gouvernement fédéral en appelle d’une injonction de la Cour fédérale qui permet aux utilisateurs de marijuana thérapeutique de continuer à faire pousser leur propre stock.

Cette décision du gouvernement Harper s’inscrit dans sa longue liste de contestations juridiques pour se dissocier de l’industrie de la culture de marijuana à des fins médicales. »[1]

Puis, l’esprit toujours aussi vagabond, dérapant de ce sujet, je me suis posé la question.

Comment se fait-il, que le travailleur québécois, disons dans la quarantaine, soit épuisé après une journée de travail normal de 8 heures, et 2 heures de transport, alors que des Chefs de Partis, effectuant un itinéraire inimaginables de déplacements à travers le Québec, en livrant discours, réunions, apparitions médiatisées, se montrent jour après jour tout aussi dynamiques, énergiques et alertes. Je suis personnellement envieuse et jalouse, car j’aimerais moi-aussi disposer d’autant de vitalité, à 38 ans. Et hélas, c’est loin d’être le cas.

Peut-être que nos politiciens bénéficient d’un suivi médical étroit et qu’ils s’abreuvent de Red Bull. Et peut-être pas. Un test urinaire, s’il était soumis par surprise au cours de la campagne électorale, serait-il limpide, homogène, transparent? 

L’idée à elle seule de leur faire passer un tel test est un fantasme coquin purement irréaliste de mon esprit vagabond. Et relève d’une fiction futuriste absolue.

Bonne Campagne !

Isabelle Kane ;-)


SUPPLÉMENT
Se droguer, c’est quoi au juste ?
Selon l’Agence de la santé publique du Canada, (www.santepublique.gc.ca) il y a 4 niveaux de consommation de drogues (faire usage de substances psychoactives, se droguer). En voici la définition et les niveaux tels que retrouvé sur le site officiel de l’Agence :
« L’usage de substances psychoactives peut se faire dans un but médicinal ou non médicinal, et de façon légale ou illégale. Elle se situe dans un continuum, qui va de l’utilisation à titre expérimental à l’utilisation nocive et à la dépendance:
  • Pas de consommation : la personne ne consomme ni alcool ni drogues.
  • Usage à titre expérimental : la personne essaie une substance psychoactive par simple curiosité; elle est susceptible ou non de l’utiliser de nouveau.
  • Consommation sociale ou occasionnelle : la personne consomme la substance psychoactive en une quantité ou à une fréquence qui n’est pas nocive (p.ex., pour la santé, la famille, l’école ou le travail).
  • Consommation nocive : la personne subit des conséquences néfastes de la consommation (p.ex., problèmes de santé, familiaux, à l’école ou au travail, légaux).
  • Dépendance : la personne est psychologiquement et (ou) physiquement dépendante d’une drogue qui est consommée avec excès; elle continue de la consommer malgré les graves problèmes éprouvés. »
Voici sur ce même site, tiré des lignes directrices suggérées par le gouvernement du Canada, deux stratégies de réduction des méfaits (parmi d’autres) liés à la consommation de substances psychoactives :
-      S’abstenir de consommer des substances psychoactives au volant d’un véhicule, pendant les heures de travail et au cours d’autres activités.
-      Nouer une relation de confiance avec un professionnel de la santé afin de mieux surveiller son état de santé physique et mentale.
Les stimulants du système nerveux central
Ces substances stimulent les fonctions psychiques d’un individu. Elles augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Les stimulants accélèrent le processus mental. Le consommateur est alors plus alerte et plus énergique.
Dans cette catégorie, on distingue 2 stimulants majeurs :
-      La cocaïne
-      L’amphétamine
Cocaïne : La cocaïne est un stimulant majeur du système nerveux central. Son usage provoque une euphorie fébrile, un sentiment de puissance intellectuelle et physique et une suppression de la fatigue, de l’appétit et de la douleur.
Chez les personnes plus sensibles, ou lors de la consommation de doses importantes, la cocaïne peut provoquer des troubles psychologiques, une grande instabilité de l’humeur, des délires paranoïdes, des hallucinations (surtout auditives) ou des attaques de panique. La cocaïne peut aussi entraîner une augmentation de l’activité psychique et, par conséquent, des insomnies, des phases d’excitation et des troubles de mémoire. Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les inhibitions, ce qui peut conduire à commettre des actes de violence, des agressions sexuelles, des dépenses compulsives, etc. La sensation de toute-puissance entraînée par la cocaïne en fait un produit qui facilite le passage à l’acte pour divers comportements indésirables ou même criminels.
Amphétamine: Stimulants physiques, les amphétamines suppriment la fatigue et donnent l’illusion d’être invincible. Les effets durent plusieurs heures et s’apparentent à ceux de la cocaïne.
Leur consommation peut entraîner une altération de l’état général par la dénutrition et par l’éveil prolongé conduisant à un état d’épuisement, une grande nervosité et parfois, des troubles psychologiques (psychose, trouble paranoïde). [2]

Législation
Cocaïne : La cocaïne est inscrite à l’annexe I de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. La possession, le trafic, la possession en vue d’en faire le trafic, la production, l’importation et l’exportation sont illégaux.
Amphétamines : Les amphétamines sont inscrites à l’annexe III de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
La possession, le trafic, la possession en vue d’en faire le trafic, la production, l’importation et l’exportation sont illégaux. (ToxQuébec.com)

Référence complémentaire