DOPAGE ÉLECTORAL
Suite aux dérives
médiatisées du maire de Toronto Rob Ford, je trouve la question plutôt
légitime : Le dopage politique existe-il ?
Malheureusement je ne
peux pas citer Statistique Canada comme source d’information car l’Institut ne
met pas à ma disposition (ce serait amusant – ou épeurant- surtout absurde-
qu’elle le fasse) le nombre de déplacements, d’apparitions médiatisées,
l’apport calorique versus la dépense énergétique, le nombre d’heures de
sommeil, et ainsi de suite, des Chefs de
Partis. Si je détenais cette information… hmmm …. J’arrête volontairement ma
phrase ici.
Sachant que le
vieillissement normal entraine une diminution de l’endurance physique et
psychique, une diminution ou un ralentissement de tous nos systèmes (ici, je ne
parle que du corps humain, mais èa bien y penser, on pourrait l’appliquer aussi
sur notre système de santé, notre système d’éducation, notre …. OK, j’arrête),
je me demande sérieusement comment, par exemple, une femme de 65 ans peut tenir
le coup, se montrant fraiche et dispose lors de ses apparitions publiques
pendant une campagne électorale.
Et pourquoi
voudrait-on s’intéresser à cette information ? Les citoyens n’ont-ils pas déjà
peu de confiance et d’espoir envers le gouvernement québécois ? Voudrait-on
remettre en doute leurs capacités à prendre des décisions ? Voudrait-on
soulever la possibilité de faire des choix impulsifs? Voudrait-on se
questionner sur leurs positions véritables face au Système de la Santé ?
Voudrait-on savoir s’il existe des conflits d’intérêts avec des compagnies
pharmaceutiques, des industries de génie médical, des ordres professionnels ou
autres ? Voudrait-on souligner leurs opinions paradoxales face à la législation
en matière de Drogue et Stupéfiants ou face à la culture de cannabis
thérapeutique pour lequel certains patients détiennent une prescription
médicale ? Quel serait le but ultime de
cette question ? Une simple et vulgaire tentative de salissage? Dieu seul le
sait, le Diable s’en doute sans doutes. Oh! Pardonnez-moi cet écart, je ne veux
pas aborder la laïcité. Pas ici. Ni maintenant.
Pauvreté et Justice Sociale
En écoutant Gabriel
Nadeau-Dubois à La Première Chaîne de Radio-Canada, qui apportait, entre autre,
que dans cette campagne électorale on aurait aimé entendre parler de pauvreté,
de justice sociale, etc. et que personne n’en parle (là-dessus je ne suis pas
d’accord Gabriel, QS en a parlé aux débats des Chefs, mais c’est vrai que ce
sont les seuls). Bref, suite à l’émission, j’ai fait une petite dérive réflexive
en pensant à la pauvreté, la justice sociale, l’inéquité sociale, système de
santé à deux vitesse (le neutre et le ralentit), les conflits d’intérêts, la
recherche, les pharmaceutiques, … pour aboutir jusqu’à … la drogue.
Mon esprit
vagabondait en réfléchissant à certaines actualités récentes dont celle-ci :
La Culture du Cannabis Thérapeutique
Le 31 mars 2014, Le Journal de Québec publiait la nouvelle
suivante : « OTTAWA – Le
gouvernement fédéral en appelle d’une injonction de la Cour fédérale qui permet
aux utilisateurs de marijuana thérapeutique de continuer à faire pousser leur
propre stock.
Cette
décision du gouvernement Harper s’inscrit dans sa longue liste de contestations
juridiques pour se dissocier de l’industrie de la culture de marijuana à des
fins médicales. »[1]
Puis, l’esprit
toujours aussi vagabond, dérapant de ce sujet, je me suis posé la question.
Comment se fait-il,
que le travailleur québécois, disons dans la quarantaine, soit épuisé après une
journée de travail normal de 8 heures, et 2 heures de transport, alors que des
Chefs de Partis, effectuant un itinéraire inimaginables de déplacements à
travers le Québec, en livrant discours, réunions, apparitions médiatisées, se
montrent jour après jour tout aussi dynamiques, énergiques et alertes. Je suis
personnellement envieuse et jalouse, car j’aimerais moi-aussi disposer d’autant
de vitalité, à 38 ans. Et hélas, c’est loin d’être le cas.
Peut-être que nos
politiciens bénéficient d’un suivi médical étroit et qu’ils s’abreuvent de Red Bull. Et peut-être pas. Un test
urinaire, s’il était soumis par surprise au cours de la campagne électorale,
serait-il limpide, homogène, transparent?
L’idée à elle seule
de leur faire passer un tel test est un fantasme coquin purement irréaliste de
mon esprit vagabond. Et relève d’une fiction futuriste absolue.
Bonne Campagne !
Isabelle Kane ;-)
SUPPLÉMENT
Se droguer, c’est quoi au juste ?
Selon l’Agence de la
santé publique du Canada, (www.santepublique.gc.ca)
il y a 4 niveaux de consommation de drogues (faire usage de substances
psychoactives, se droguer). En voici la définition et les niveaux tels que
retrouvé sur le site officiel de l’Agence :
« L’usage de substances psychoactives peut se
faire dans un but médicinal ou non médicinal, et de façon légale ou illégale.
Elle se situe dans un continuum, qui va de l’utilisation à titre expérimental à
l’utilisation nocive et à la dépendance:
- Pas de consommation : la personne ne consomme ni alcool ni drogues.
- Usage à titre expérimental : la personne essaie une substance psychoactive par simple curiosité; elle est susceptible ou non de l’utiliser de nouveau.
- Consommation sociale ou occasionnelle : la personne consomme la substance psychoactive en une quantité ou à une fréquence qui n’est pas nocive (p.ex., pour la santé, la famille, l’école ou le travail).
- Consommation nocive : la personne subit des conséquences néfastes de la consommation (p.ex., problèmes de santé, familiaux, à l’école ou au travail, légaux).
- Dépendance : la personne est psychologiquement et (ou) physiquement dépendante d’une drogue qui est consommée avec excès; elle continue de la consommer malgré les graves problèmes éprouvés. »
Voici sur ce même
site, tiré des lignes directrices suggérées par le gouvernement du Canada, deux
stratégies de réduction des méfaits (parmi
d’autres) liés à la consommation de substances psychoactives :
-
S’abstenir
de consommer des substances psychoactives au volant d’un véhicule, pendant les heures de travail
et au cours d’autres activités.
-
Nouer
une relation de confiance avec un professionnel de la santé afin de mieux surveiller son état
de santé physique et mentale.
Les stimulants du système nerveux central
Ces substances
stimulent les fonctions psychiques d’un individu. Elles augmentent le niveau
d’éveil et l’activité générale du cerveau. Les stimulants accélèrent le
processus mental. Le consommateur est alors plus alerte et plus énergique.
Dans cette catégorie,
on distingue 2 stimulants majeurs :
-
La cocaïne
-
L’amphétamine
Cocaïne :
La cocaïne est un
stimulant majeur du système nerveux central. Son usage provoque une euphorie
fébrile, un sentiment de puissance intellectuelle et physique et une
suppression de la fatigue, de l’appétit et de la douleur.
Chez
les personnes plus sensibles, ou lors de la consommation de doses importantes,
la cocaïne peut provoquer des troubles psychologiques, une grande instabilité
de l’humeur, des délires paranoïdes, des hallucinations (surtout auditives) ou
des attaques de panique. La cocaïne peut aussi entraîner une augmentation de
l’activité psychique et, par conséquent, des insomnies, des phases d’excitation
et des troubles de mémoire. Une autre caractéristique de la cocaïne est de
lever les inhibitions, ce qui peut conduire à commettre des actes de violence,
des agressions sexuelles, des dépenses compulsives, etc. La sensation de
toute-puissance entraînée par la cocaïne en fait un produit qui facilite le
passage à l’acte pour divers comportements indésirables ou même criminels.
Amphétamine:
Stimulants physiques, les
amphétamines suppriment la fatigue et donnent l’illusion d’être invincible. Les
effets durent plusieurs heures et s’apparentent à ceux de la cocaïne.
Leur
consommation peut entraîner une altération de l’état général par la dénutrition
et par l’éveil prolongé conduisant à un état d’épuisement, une grande nervosité
et parfois, des troubles psychologiques (psychose, trouble paranoïde). [2]
Législation
Cocaïne :
La cocaïne est inscrite à l’annexe I de la Loi réglementant certaines
drogues et autres substances. La possession, le trafic, la possession en
vue d’en faire le trafic, la production, l’importation et l’exportation sont
illégaux.
Amphétamines :
Les amphétamines sont inscrites à
l’annexe III de la Loi réglementant
certaines drogues et autres substances.
La
possession, le trafic, la possession en vue d’en faire le trafic, la
production, l’importation et l’exportation sont illégaux. (ToxQuébec.com)
Référence complémentaire